À propos

Née en 1955 dans le pays roannais, enfant d’instituteurs de l’Ecole Publique, je passe mon adolescence en ville, à Saint Etienne.
Ma vie professionnelle se déroule dans une activité de soins et d’empathie, en contact étroit avec la mort, la vie rythmée par le rêve d’une greffe, la douleur physique et psychique associée.

Je renoue avec mes besoins adolescents au côté des « morts vivants » comme certains d’entre eux s’amusent à se nommer. A partir de 1986, je suis les stages de peinture de Mme Pascale Buttaud, professeur d’art plastique attachée au musée d’Orsay, pendant 4 ans, trois weekends par an. Elle m’invite à suivre un cursus universitaire à la faculté d’Art Plastique de Saint Etienne. Elle a fait ses études avec certains des professeurs et les tient en haute estime.

Mais c’est  en vivant intimement  la perte d’une jeune femme dans mon cadre professionnel que je décide de m’engager dans cette voie en 1992. Je découvre un monde de pairs, des amitiés électives, des esprits sensibles cherchant de façon vitale à traduire ce qui les anime.

J’ai suivi ce cursus jusqu’à la maîtrise d’Art Plastique.

Bientôt je m’éloigne de ce monde entrevu. Mes enfants sont si jeunes. Je veux être présente à eux, vivre à leurs côtés les temps de l’enfance. Je poursuis mes recherches sur « Paysage et Mémoire » dans la solitude accueillante de ma pièce atelier.

En 2000, la vie prend une autre direction pour moi. Je me découvre, muette.

Seul prendre un stylet, tracer, donne la parole à ce qui ne trouve plus langue.

En 2007, l’atelier sur le plateau du Mézenc m’installe au cœur de mon enfance où lumière et couleurs m’étaient bassin de vie.